Décès de Jean-Jacques MADEC
Mardi 09 octobre 2007

Un Finistérien tué par balle à Madagascar
Jean-Jacques Madec a été tué par un cambrioleur à Diégo-Suarez, au nord de Madagascar. Il était très impliqué dans la solidarité franco-malgache.

Tristesse, hier, dans les rangs de « Diégo-Brest ». L'association finistérienne a appris la mort brutale de son correspondant à Madagascar, le jour même où se déroulaient ses obsèques sur place. Agrégé de mathématiques, Jean-Jacques Madec, originaire du Tréhou, petite commune au pied des monts d'Arrée, avait enseigné pendant des années au Lycée français de Diégo-Suarez (aujourd'hui Antsiranana). La retraite venue, avec son épouse, Malou, elle-même enseignante, il était resté dans ce port du nord de la Grande île.

Une balle dans le ventre

Dans la nuit de jeudi à vendredi, il a été victime d'« une attaque à main armée à son domicile », selon la police judiciaire d'Antsiranana que nous avons pu joindre hier. Jean-Jacques Madec a surpris un cambrioleur et a reçu une balle dans le ventre. Il est décédé alors que les autorités françaises tentaient de le faire hospitaliser à la Réunion. Jean-Jacques Madec était âgé de 61 ans.

Voilà près de dix-huit mois, le couple Madec avait accepté d'être le correspondant de l'association Diégo-Brest. Jusqu'en 1976, la Marine nationale avait une base importante dans cette ville construite au bord de la deuxième plus grande baie du monde. D'où les liens entre le port malgache et le port breton.

Récemment, Jean-Jacques Madec avait réceptionné des ordinateurs destinés à des collégiens et du matériel médical pour des dispensaires. « C'était vraiment très facile de l'avoir sur place, explique Bernard Falhun, trésorier de l'association. Il connaissait tout le monde à Diégo. Il savait ce qu'il fallait faire et ne pas faire. Il était très impliqué dans la vie locale. »

Y.G.

Voici quelques photos contribuées par Géo :






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